Huldiging - Hommage 2010

Alasha Jeanne Bahemurwaki
Alasha Bahemurwaki voert acties voor vrede en democratie. Zij strijdt tegen armoede en tegen geweld op vrouwen.
Nu is zij regionaal minister van Gezondheid in Kisangani, Congo.
Alasha Bahemurwaki est impliquée dans des actions de paix, des actions en faveur de la démocratie et contre les violences faites aux femmes et leurs conséquences.
En 1998, elle créa ASSOCITURI. Cette organisation a soutenu la création d’un Centre de développement et d’information qui a réalisé différents projets concrets de formation de femmes (pour la promotion de ses droits sociaux, économiques, politiques et culturels). Ce centre jouit aujourd’hui d’une grande reconnaissance auprès de la population et sert de relais pour des actions de plaidoyer auprès des autorités locales et des organisations internationales en Ituri.
En 2006, elle a initié le Forum de Concertation Intercommunautaire pour la Paix. A Bunia, elle organise avec ASSOCITURI des campagnes de sensibilisation pour la paix et contre les violences faites aux femmes (films et débats). A travers ASSOCITURI Alasha est membre de l’organe Prévention et Vérification des Conflits en Ituri.
En Belgique, elle organise des activités d’information afin de sensibiliser le public belge aux réalités de la population d’Ituri et particulièrement à celles des femmes. Elle est membre actif de différents réseaux qui luttent pour les droits des femmes (FIREFEC, Toutes Ensemble, Synergie Chacha).
Au moment de l’hommage, elle était ministre régionale de la Santé à Kisingani, Congo.

Mado Chideka
Mado Chideka zet zich in voor de bevordering van vrouwenrechten in het algemeen en voor de rechten van slachtoffers van seksueel geweld in het bijzonder. Ze engageert zich vrijwillig en onbezoldigd voor vrouwen wereldwijd, ongeacht hun herkomst (Kameroen, Haïti, Rwanda, Kosovo, Congo).
Aan de hand van de tentoonstelling ‘Debout ma mère’ en door middel van lezingen werkt ze aan de sensibilisering van het ruime publiek voor de problematiek van seksueel geweld op vrouwen in Zuid-Kivu. Ze werkt ook mee aan de bekendmaking van Resoluties 1325 en 1820 in Oost-Congo.
Mado Chideka porte et soutient des actions visant à promouvoir les droits des femmes en général et des femmes victimes de violences sexuelles en particulier.
En tant que bénévole elle s’engage pour les femmes du monde entier, sans tenir compte de leur appartenance ethnique (y compris les femmes camerounaises, haïtiennes, ruandaises, kosovo, congolaises).
Avec son organisation, Impact Sud, elle soutient dans différents pays des projets qui contribuent à la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes. A travers l’exposition ‘Debout ma mère’ et les conférences qu’elle organise, elle sensibilise le grand public pour la problématique des violences sexuelles faites aux femmes au Sud-Kivu.
En collaboration avec les organisations de femmes locales et avec les médias, elle a contribué à la vulgarisation des Résolutions 1325 et 1820 à l’est du Congo. Mado Chideka est membre actif de différents réseaux qui œuvrent pour la paix, pour la lutte contre les violences faites aux femmes, pour la défense des droits humains et pour la promotion de la femme comme actrice du développement, et qui favorisent la collaboration entre différents groupes de la société.

Ria Convents
Ria Convents springt reeds van in haar studententijd onafgebroken in de bres voor vrede en gerechtigheid. Het thema ‘gelijke rechten en kansen voor vrouwen en holebi’s’ loopt als een rode draad doorheen zowel haar privéleven als haar beroepsloopbaan.
Déjà pendant ses études Ria Convents monte aux créneaux pour défendre la paix et la justice. Les droits des femmes et l’égalité des chances pour les femmes et les LGBT sont le fil rouge aussi bien dans sa vie privée que dans sa vie professionnelle.
En tant qu’activiste de paix elle s’est impliquée dans des actions de contestation non-violente contre les armes nucléaires en Belgique comme à l’étranger (Royaume-Uni, Pays-Bas, Ecosse, Greenham Common, Woensdrecht, Faslane) dans les années ‘80. Quand la guerre s’éclate en ex-Yougoslavie, dans les années ‘90, elle organise des actions de soutien pour les femmes en Bosnie et elle s’y rend personnellement en voiture pour amener des biens et des fonds collectés et pour soutenir les femmes moralement.
Elle est cofondatrice de Vrouwen in ‘t Zwart et elle participe aux veilles/manifestations silencieuses de Vrouwen in ‘t Zwart Leuven (de 1990 à1994 et de 2002 jusqu’à présent) pour dénoncer les violences (sexuelles) faites aux femmes en Bosnie, en Palestine et à l’est du Congo. Elle participe aux conférences de Women in Black et à la Marche pour les Droits Humains en Palestine/Israël. Par le réseau de Women in Black, elle maintient des contacts avec des femmes/activistes de paix dans le monde entier. Elle œuvre en faveur de la paix en réunissant les femmes de pays ou de groupes de population en conflit en donnant la primauté au seul fait d’être femme.

Sabine de Bethune
Sabine de Bethune, Vlaams volksvertegenwoordiger en senator, is reeds jarenlang de stuwende kracht achter nationale en internationale initiatieven voor de bevordering van vrouwenrechten en vrede.
Sabine de Bethune, membre du Parlement Flamand et sénatrice, est depuis de nombreuses années le moteur dynamique dans des initiatives nationales et internationales pour la promotion des droits des femmes et de la paix.
En tant que présidente de TRIAS (une ONG de développement) et en tant que présidente des sections belges de l’AWEPA, elle fait de la coopération au développement une priorité absolue. Elle s’engage entre autre pour le marché équitable, le travail décent, le microfinancement de petits projets économiques, l’exploitation agricole familiale et les droits des femmes. A cet effet, elle prête toujours attention à l’empowerment et l’égalité sociale des femmes.
Son engagement spécifique pour les droits des femmes et pour la paix ressort dans ses nombreuses interventions et dans les nombreuses propositions de loi et résolutions qu’elle a soumis notamment sur les femmes, la paix et la sécurité, les enfants dans les conflits armés, mais elle travaille également dans la coulisse.
Sabine de Bethune est l’une des pionnières pour la mise en œuvre de la Résolution 1325. Par ses actions elle a grandement contribué à ce que la Belgique ait aujourd’hui un Plan d’Action National pour l’exécution de la Résolution 1325, un plan dont elle suit consciencieusement l’exécution et l’évaluation.

Zuster/Soeur Jeanne Devos
Zuster Jeanne Devos woonde meer dan 40 jaar in India. In 1985 richtte ze er de National Domestic Workers’ Movement op, een beweging die zich bekommert om het lot van Indische dienstmeisjes. Meisjes en vrouwen die bij hun werkgever inwonen en vaak psychisch, lichamelijk en/of seksueel misbruikt worden.
Sœur Jeanne Devos habitait pendant plus de 40 ans en Inde. En 1985, elle a fondé le National Domestic Workers’ Movement, un mouvement qui se préoccupe du sort des filles domestiques. Ces filles et ces femmes qui habitent chez leur employeur sont souvent abusés psychiquement, physiquement et/ou sexuellement.
L’initiative qui a commencé il y 25 ans avec un groupe de sept bénévoles est devenue entretemps un vaste mouvement comptant plus de 12.000 groupes d’action de femmes et d’enfants qui prennent leur destin en main et qui luttent pour un statut humain. Un combat difficile, car au départ le gouvernement indien ne voulait même pas reconnaître qu’il y avait des abus. Ces vingt-cinq années de combat ont quand-même mené à des résultats concrets: la conscientisation et le renforcement des victimes et des initiatives légales pour brider le travail des enfants.
Sœur Jeanne Devos était une des 1000 femmes à avoir été nominée pour le prix Nobel de la paix en 2005.

Françoise Guillitte
Françoise Guillitte zet zich al vele jaren in voor de bevordering van vrouwenrechten en voor de strijd tegen geweld op vrouwen. Ze doet dit zowel op privé- als op professioneel vlak. Binnen haar werkkader is ze er door haar voortdurende inzet in geslaagd om vrouwenrechten tot een beleidsprioriteit te maken, met bijzondere aandacht voor de seksuele en reproductieve rechten van vrouwen.
Ze heeft ook belangrijk werk verricht om het beleidsniveau meer aandacht en respect te doen schenken aan de mensenrechten van vrouwen. Ze heeft het seksueel geweld en verkrachtingen van vrouwen als oorlogswapen in Afrika steeds opnieuw weer aangeklaagd. Ze ligt aan de basis van verschillende acties om dit publiekelijk te doen.
Ze mobiliseert parlementairen en werkt samen binnen talrijke netwerken met betrekking tot seksueel en gendergebonden geweld.
Françoise Guillitte s’engage depuis des années déjà pour la promotion des droits des femmes et pour la lutte contre les violences faites aux femmes. Elle mène ce travail aussi bien dans sa vie privée que dans le contexte de son emploi. Au sein de sa propre organisation elle travaille constamment pour que le genre et les droits humains des femmes deviennent une priorité politique et que leurs droits sexuels et reproductifs soient bien mis en avant.
Elle a également réalisé un travail important pour faire avancer dans la/les politique(s) l’attention pour et le respect des droits humains des femmes. Elle n’a cessé de dénoncer les violences sexuelles et les viols utilisés comme arme de guerre en Afrique. Dans ce but, elle a organisé différentes actions et manifestations publiques.
Elle a mobilisé les parlementaires et elle a agi en synergie avec de nombreuses organisations au sein de différents réseaux afin de faire progresser la justice internationale contre les violences de genre et les violences sexuelles.

Brigitte Herremans
Brigitte Herremans studeerde Oosterse talen en cultuur en internationale politiek, onder andere aan de universiteiten van Jeruzalem en Caïro.
Sinds haar tienertijd is ze gebeten door het conflict tussen Israël en Palestina. Ze is overtuigd dat Europa meer kan en moet doen om vrede in de regio te bewerkstelligen. Hiertoe zijn de stem en de inzet van gewone burgers hier en ginds essentieel. Door een ander beeld te geven van het conflict tracht zij aan te tonen dat vrede en gerechtigheid nauw met elkaar verbonden zijn.
Brigitte Herremans a étudié les langues et la culture orientales et la politique internationale, entre autre aux universités de Jérusalem et du Caire.
Depuis son adolescence, elle est préoccupée par le conflit entre la Palestine et l’Israël. Elle est convaincue que l’Europe peut et doit faire plus pour instaurer la paix dans la région. La voix et l’engagement des citoyens d’ici et des pays concernés sont essentiels. En donnant une autre image du conflit, elle essaye de montrer que la paix et la justice sont étroitement liées.
En 2002, elle a fait de son engagement son travail en tant que collaboratrice du Moyen-Orient de Pax Christi Vlaanderen et de Broederlijk Delen. Dans son travail et dans ses publications, elle se focalise sur la situation des femmes et sur le rôle de la Résolution 1325 dans cette région de conflit. Le dynamisme et le dévouement des femmes de paix israéliennes et palestiniennes qui luttent contre la séparation des Israéliens et des Palestiniens, l’ont renforcée dans sa conviction qu’un avenir meilleur est possible dans la région.

Rishan Kahsay
Rishan Kahsay, een weduwe afkomstig uit Ethiopië, woont met haar twee zonen in West-Vlaanderen.
Rishan est une veuve d’origine éthiopienne qui habite en Flandre Occidentale avec ses deux enfants.
En tant que petite-fille d’une sage-femme éthiopienne, elle a vu dans son pays d’origine beaucoup de jeunes femmes et leurs bébés mourir ou avoir de graves problèmes de santé suite à l’accouchement. A partir de cette expérience, elle a fondé l’asbl ‘Ethiopie, je veux vivre’. Cette asbl œuvre pour la construction d’une maternité et cherche des fonds pour la formation des médecins et du personnel infirmier. De plus, ils essaient de traiter le problème des fistules vesico-vaginales.
Dans son temps libre, elle est active au sein de Femma et rend visite, dans son quartier, aux personnes âgées et aux personnes nécessiteuses. Elle est toujours prête à aider les autres, en oubliant soi-même.

Sabine Kakunga
Sabine Kakunga werkt al meerdere jaren aan het versterken van de banden en het organiseren van het permanent overleg tussen de Belgische vrouwen- en ontwikkelingsorganisaties en de vrouwenorganisaties van de Congolese diaspora. Ze mobiliseert en bezielt de wil om samen te werken in een netwerk. Dit doet ze door personen en organisaties te overtuigen dat we samen sterker staan om zo de invloed van het politieke pleidooi voor vrouwenrechten, ontwikkeling en vrede in Congo, Rwanda en Burundi te versterken.
Sinds enkele jaren kan ze dit engagement combineren met haar werk binnen CNCD- 11.11.11. Haar inzet en gedrevenheid reiken immers verder dan haar werkuren. Deze methode gebruikt ze ook consequent tijdens haar terreinmissies, zelfs over landsgrenzen heen. Een werkwijze die haar hier in België niet altijd in dank wordt afgenomen, maar die essentieel is voor duurzame vrede in de regio.
Door haar volgehouden inzet en actieve betrokkenheid in diverse netwerken en organisaties slaagt ze erin om vooruitgang te boeken op vlak van vrouwenrechten in de regio, waarbij ze steeds de bijdrage van vrouwen aan ontwikkeling, aan democratisering en aan het vreedzaam oplossen van conflicten zichtbaar maakt.
Sabine Kakunga œuvre depuis plusieurs années au renforcement des liens et à la concertation permanente entre les organisations de femmes et les ONG belges d’une part et les associations de femmes de la diaspora congolaise d’autre part. Elle mobilise et encourage les gens à collaborer en réseau ou au sein d’une plateforme. Elle veut convaincre des personnes et des organisations de s’associer afin de devenir plus fort ensemble et renforcer ainsi le plaidoyer politique pour les droits des femmes, le développement et la paix en Afrique Centrale (la RDC, le Ruanda, le Burundi).
Depuis quelques années elle arrive à combiner ses engagements avec son travail au sein de CNCD-11.11.11. Son plaidoyer pour la mobilisation n’est pas toujours bien reçu en Belgique, mais il est essentiel pour établir une paix durable dans la région.
Par son engagement constant et par sa présence active au sein de différents réseaux et différentes organisations elle a réussi à faire progresser les droits des femmes dans la région, et à rendre visible les contributions des femmes dans les processus de développement, de démocratisation et de résolution pacifique des conflits.

Jeanine Moninga
Jeanine Moninga zet zich door middel van verschillende acties, zowel in het Noorden als in het Zuiden, in voor de strijd tegen armoede en geweld op vrouwen en voor respect voor vrouwenrechten. Ze wil meer autonomie voor en empowerment van vrouwen. Door haar genderexpertise is ze een referentiepersoon voor vele vrouwenorganisaties actief in België en in Congo.
Par différentes actions dans le Nord comme dans le Sud, Jeannine Moninga s’est engagée dans la lutte contre la pauvreté et les violences faites aux femmes et dans le combat pour les droits des femmes, l’autonomisation et l’empowerment des femmes. Son expertise de genre fait d’elle une personne de référence pour beaucoup d’associations de femmes œuvrant en Belgique et en RDC.
En 1994, elle était cofondatrice du FAFED en RDC (Forum d’Appui aux Femmes pour l’Education et le Développement de l’Equateur). Elle était active au sein du Conseil provincial pour les femmes et comme journaliste/productrice de programmes sur des questions de genre.
Depuis 2000 elle réside en Belgique où elle milite aux côtés des organisations de femmes belges et de la diaspora pour les droits des femmes et pour l’égalité des chances à travers des manifestations, des séminaires, des formations, des groupes de travail, des campagnes…
Elle est membre de différents réseaux et organisations de femmes. Elle informe et sensibilise les femmes de la diaspora congolaise sur les Résolutions 1325 et 1820 du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Elle mène des actions en Belgique, ensemble avec d’autres femmes de l’Equateur, pour soutenir des projets concrets en faveur de la scolarisation des enfants et de l’accès des femmes aux ressources économiques.

Anita Purnal
Al van in de jaren ‘60 is Anita Purnal actief betrokken bij de vrouwenrechtenbeweging. In 2003 wordt ze lid van de werkgroep Vrouwenhuis in Istalif van de Vrouwenraad. Sindsdien zet ze zich met een ongeziene gedrevenheid in voor het Vrouwenhuis en reist ze jaarlijks enkele keren naar Afghanistan om het project mee in goede banen te leiden, vaak in moeilijke en barre omstandigheden.
Depuis les années ‘60 déjà, Anita Purnal s’est engagée activement dans le mouvement pour les droits des femmes.
En 2003, elle est devenue membre du groupe de travail ‘Maison des Femmes à Istalif’ au sein du Nederlandstalige Vrouwenraad. Depuis, elle consacre une grande partie de son temps, avec une passion remarquable, à la Maison des Femmes d’Istalif: elle voyage plusieurs fois par an en Afghanistan pour mener le projet à bien, souvent dans des situations difficiles et compliquées. Lorsqu’en novembre 2003, peu après le lancement du projet, les actions de la Maison des Femmes ont été compromises (les femmes gestionnaires locales ayant reçu des menaces de mort), Anita a fait face aux attaquants et a demandé le soutien officiel de la part des autorités locales. Avec succès heureusement. A travers ces événements et d’autres, il en ressort qu’Anita n’a peur de rien et soutient courageusement les femmes. Elle force ainsi le respect de tout le village. A la fin de 2010, elle avait travaillé plus de 16 mois en Afghanistan en tant que bénévole.
Pendant son ‘temps libre’, en Flandre, elle travaille régulièrement pour le bénéfice de la Maison des Femmes: elle récolte des biens et des produits et donne des conférences pour informer la population sur les besoins constants de la Maison des Femmes et pour susciter l’intérêt et l’aide de l’Ouest.
En décembre 2010, elle a reçu le prix prestigieux Marie Popelin, décerné tous les cinq ans par le Vrouwenraad, pour son engagement bénévole et actif pour le droit des femmes ici et en Afghanistan.

Marie-Claire Ruhamya
Marie-Claire Ruhamya is vredesvrouw omwille van haar vastberaden inzet voor de rechten van vrouwen, voor hun maatschappelijke emancipatie en empowerment en omwille van haar inzet voor vrede.
Marie-Claire Ruhamya mérite le titre de ‘femme de paix’ pour l’intérêt déterminé qu’elle porte aux droits des femmes, leur émancipation et leur empowerment social et pour son dévouement à la paix.
Elle œuvre au sein de différentes associations: FIREFEC, une organisation coupole d’associations de femmes de la diaspora congolaise, WILPF (Women’s International League for Peace and Freedom), IANSA ( International Action Network on Small Arms), SOFEBU et Synergies Africaines pour la Paix.
Elle est active en Belgique, où elle travaille au renforcement du réseau des femmes de la diaspora congolaise (FIREFEC) et où elle collabore avec les organisations de femmes néerlandophones et francophones.
Elle est également active au Congo, à travers l’aide portée à SOFEBU, une organisation qui soutient des projets concrets qui permettent aux femmes de prendre part de manière plus active à la vie politique et sociale et de se positionner en tant qu’actrice pour la paix et pour le développement.
En 2014, SOFEBU était l’un des quatre projets gagnants qui ont reçu 500 euros (profit de vente des coquelicots blancs).

Geneviève Ryckmans
Geneviève Ryckmans getuigde zowel doorheen haar acties als in haar privéleven van een onvermoeibare inzet voor verzoening, voor de bevordering van vrede en ontwikkeling en van de rechten van vrouwen. Dit als parlementariër (volksvertegenwoordiger en senator), als voorzitter van CNCD /11.11.11 en als vrijwilliger.
Ze was een van de getuigen in de Canvas-reeks ‘De kinderen van de kolonie’.
Geneviève, moeder van vredesvrouw Hélène Ryckmans, overleed op 7 maart 2022.
Tant par ses actions que dans sa vie privée Geneviève Ryckmans témoignait d’un engagement sans relâche à la réconciliation, à la promotion de la paix et du développement et des droits des femmes.
En tant que parlementaire, en tant que présidente du CNCD 11.11.11, en tant que bénévole, elle s’est engagée toute sa vie pour la promotion des droits des femmes et pour le renforcement de la position des femmes dans la société.
Elle a toujours pris la défense des petits et elle continuait à le faire aussi bien en Belgique qu’à l’étranger, principalement au Congo. Ici, elle gérait non seulement ses propres projets (Fonds André Ryckmans), mais elle soutenait également d’autres projets avec ses connaissances et son expérience (p.ex. le projet Soleil de COCAFEM, Maison Africaine).
Elle était active dans de nombreuses associations sociales (Clé des champs, Tropiques, Colipain, les Jacynthes, en Brabant wallon et à Bruxelles), elle était membre du CFFB et membre actif de la Commission Femmes et Développement.
On pouvait toujours compter sur elle, elle était prête à partager ses connaissances et son expertise, elle faisait tout ce qu’elle pouvait sans aucune intrusion ou pédanterie. “Elle a beaucoup souffert comme femme d’Afrique, elle est restée seule avec ses enfants, mais elle ne s’est pas détournée de nous, elle a continué son œuvre, en lien avec nous, les femmes congolaises.”
Geneviève, la mère de femme de paix Hélène Ryckmans, est décédée le 7 mars 2022.

Miet Smet
Miet Smet vervulde jarenlang een leidinggevende functie in de Belgische politiek. Als politica, maar ook daarnaast, heeft ze zich voortdurend ingezet voor gelijke rechten en kansen voor vrouwen en mannen. In 2005 kreeg zij daarvoor de Marie Popelin-prijs van de Vrouwenraad.
De laatste conferentie in Brussel (oktober 2010) had als thema’s vrouwelijke genitale verminking en vrouwen, oorlog en vrede (Resolutie 1325).
Miet Smet a joué pendant des années un rôle de premier plan dans la politique belge. Non seulement en tant que politicienne, mais aussi en tant qu’être humain et femme, elle s’est toujours engagée pour l’égalité des droits et des chances pour les femmes et les hommes. C’est pourquoi en 2005 elle a reçu le prix Marie Popelin du Vrouwenraad.
A présent, Miet Smet est présidente d’AWEPA, l’association des parlementaires européens pour l’Afrique. Cette association compte plus de 1500 membres et offre entre autres des formations aux parlementaires africains.
La dernière conférence qui a eu lieu à Bruxelles en octobre 2010 traitait des thèmes suivants: la mutilation génitale féminine et les femmes, la guerre et la paix (Résolution 1325).
Profondément touchée par les témoignages de femmes de l’Est du Congo – la plupart abandonnées à leur sort – Miet Smet initie l’action ‘SOS stop à la terreur sexuelle à l’Est du Congo’. Outre des interventions politiques, un fonds de secours a été créé pour soutenir des projets de quatre organisations pour venir en aide aux victimes de violences sexuelles.

Lieve Snellings
Lieve Snellings is sinds haar studententijd actief in de vredes-, vrouwenrechten- en holebibeweging.
In de jaren ‘80 is ze actief betrokken bij antimilitarisme en bij het geweldloze verzet tegen de kernwapens in België en in het Verenigd Koninkrijk, Nederland, Duitsland en Schotland.
Même en tant qu’étudiante, Lieve Snellings était déjà active dans les mouvements pacifistes, les mouvements pour les droits de la femme et au sein des mouvements LBGT.
Dans les années ‘80, elle s’est engagée dans les actions de contestation non-violente contre les armes nucléaires en Belgique et à l’étranger (Royaume-Uni, Pays-Bas et Ecosse, Greenham Common, Woensdrecht, Faslane) et au sein de l’antimilitarisme/femmes contre la guerre (Belgique, Allemagne (Tubingen), Royaume-Uni).
Elle a milité pour des actions de soutien pour les femmes bosniaques dans les années ‘90 (Tuzla, VAK), elle était cofondatrice de l’organisation Vrouwen in ’t Zwart à Louvain, elle participe aux manifestations silencieuses de Vrouwen in ’t Zwart (de 1990 à 1994 et de 2002 jusqu’à présent) pour dénoncer les violences (sexuelles) faites aux femmes en Bosnie, en Palestine et à l’ouest du Congo. Elle participe aux trois dernières conférences internationales de Women in Black, où elle s’occupe de la communication et des réseaux entre les groupes locaux. Via Women in Black, elle maintient le contact avec les femmes partout dans le monde. Elle est l’administrateur de la mailinglist WIB anglophone et le relais pour leurs messages en Flandre/Belgique.
Elle documente de nombreuses actions sur internet et elle organise diverses expositions, entre autre sur les femmes du Balkan, les femmes de Palestine/Israël (‘Comment se taire’), les conférences internationales de Vrouwen in ’t Zwart, les actions anti-armes nucléaires en Ecosse (Faslane) et ‘We are the Fire of Time’ sur ‘Indian Women’s Court on Dowry and Related Forms of Violence’.

Jennie Vanlerberghe
Jennie Vanlerberghe zet zit sinds vele jaren in voor de rechten van vrouwen, vooral in oorlogsgebieden. Vaak gaat ze ter plaatse om de situatie in te schatten. Haar leidraad daarbij is onderricht en economie, waardoor je vrouwen zelfstandigheid en zelfrespect geeft en hen de mogelijkheid biedt om zelf hun lot in handen te nemen.
Ze lag aan de basis van meerdere vredesconferenties en -acties in Ieper, met de problematiek van vrouwen en gewapende conflicten op de voorgrond.
Jennie Vanlerberghe s’investit depuis de nombreuses années dans les droits des femmes, surtout au niveau des territoires en guerre. Elle se rend souvent sur place afin d’évaluer la situation. Son guide d’action est la formation et l’économie, par lesquelles les femmes peuvent acquérir leur indépendance et une dignité. Elle veut aussi leur donner la possibilité de prendre leur propre destin en main.
En 1992, suite à la guerre du Balkan, elle a fondé l’organisation Moeders voor Vrede (Mères pour la Paix). Elle a parcouru la région (Croatie et Kosovo), elle a organisé des actions de soutien et elle y a créé des projets concrets (ateliers de couture dans les camps de réfugiés).
Elle était à l’origine de nombreuses conférences sur la paix et d’actions de paix organisées à Ypres, avec au premier plan la problématique des femmes au sein des conflits armés.
En 2002, elle a voyagé en Afghanistan. Elle est l’une des fondatrices de la Maison des Femmes à Istalif. Depuis lors, elle s’engage sans interruption pour le développement de ce projet et pour l’obtention de fonds à cet égard: elle se rend plusieurs fois par an en Afghanistan, et en Belgique elle donne des conférences pour soutenir la Maison des Femmes.
En 2007, Moeders voor Vrede était aussi à l’origine de la campagne ‘La Force des Femmes est une Chance pour la Paix’ pour plaider la mise en œuvre de la Résolution 1325 par les autorités belges.
Jennie a écrit plusieurs livres et monologues pour informer les gens sur les atrocités de la guerre et pour les sensibiliser par rapport aux droits des femmes et de zéro-tolérance pour la violence sexuelle: Muur der Liefde (1993, sur les conflits au Balkan), Recht en onrecht (1995, au sujet des droits des femmes dans le monde), Een mens op de vlucht (2002, au sujet des demandeurs d’asile dans notre pays), Kroniek van onmacht ( 2005, sur la Bosnie et Srebrenica), Van Antwerpen tot Jeruzalem ( 2007, sur Israël-Palestine), Lach niet Khanoem (2008, sur les femmes en Afghanistan).