Huldiging - Hommage 2011

Regine Beer
Ze is 1500 keer in scholen en verenigingen gaan spreken over haar ervaringen met de gruwel van oorlog en gevangenschap. Ze pleitte “voor een wereld waarin vrijheid, gelijkheid en broederschap geen ijdele begrippen zijn”. Ze maakte haar ervaring met haat tot een bron van liefde, door zelf het goede voorbeeld te geven en ondanks alles van mensen te houden.
Regine Beer overleed op 23 maart 2014. Ze is 93 jaar geworden.
Regine Beer avait survécu à Auschwitz. En 1992, son livre intitulé KZ A 5148 parut. Celui-ci raconte sa détention: le numéro est le matricule qui avait été tatoué sur son bras.
Regine Beer a témoigné à 1500 reprises au sein d’écoles et d’associations sur les atrocités de la guerre et la détention qu’elle avait connues. Elle a plaidé pour ‘un monde où la liberté, l’égalité et la fraternité ne sont pas de vains concepts’. Elle a fait de son expérience de haine une source d’amour, en donnant elle-même le bon exemple et en aimant l’être humain malgré tout.
Après 1500 témoignages de paix et de réconciliation, elle méritait amplement le titre de ‘Femme de paix’. Regine Beer est décédée en mars 2014. Elle avait 93 ans.
Voici une interview avec elle: http://www.youtube.com/watch?v=NG9qcT-CjJc

Béatrice Bashizi
Béatrice Bashizi Mulengezi is geboren in Bukavu. Ze woont sinds 1986 in België en werkt als verpleegkundige. Ze werkt onvermoeibaar mee aan vredesprojecten, zowel in België als in Centraal-Afrika. Ze wil bruggen slaan tussen gemeenschappen uit het Noorden en het Zuiden.
Béatrice Bashizi est née à Bukavu. Elle habite en Belgique depuis 1986 et travaille comme infirmière. Elle œuvre inlassablement pour la paix, tant en Belgique qu’en Afrique centrale.
Elle s’attache à bâtir des ponts entre les communautés Nord-Sud. Le but est le rétablissement des services d’état civil dans les communes du Sud. En 2001, le premier jumelage entre Namur (capitale de la Wallonie) et Masina (une des 24 communes de Kinshasa) est né. C’est un exemple d’un modèle réussi dans le domaine de la coopération.
En 2007, Béatrice Bashizi a fondé l’asbl Caravane pour la Paix et la Solidarité, en lien avec des plates-formes locales (Province de Namur, Vie féminine, Femmes prévoyantes socialistes, …). Elle a mis sur pied des groupes de parole, de façon à promouvoir la réconciliation de populations locales dans la région de Bukavu, puis en Belgique auprès des groupes de primo-arrivants, afin de faciliter leur intégration dans notre pays.
Béatrice a participé comme bénévole à deux missions de ‘Médecins sans vacances’, dans la région de Bukavu, en formant des infirmiers locaux à la prise en charge de traumatisés de guerre. Elle a mis en route avec l’aide d’organismes belges un projet de microcrédit, pour aider des femmes des Grands Lacs à sortir des affres de la guerre. Elle est aussi active au sein de la Marche mondiale des Femmes.

Betty Batoul
Betty Batoul is geboren in Brussel in een Belgisch-Marokkaans gezin. Ze verdient de titel van vredesvrouw voor haar engagement bij meerdere conferenties en evenementen met betrekking tot vrouwelijke slachtoffers van geweld, zowel in België als in het buitenland. Ze toont aan dat het mogelijk is om te herstellen na geweld, onrechtvaardigheid, wreedheid of boosaardigheid van een ander. Ze is zelf slachtoffer geweest van familiaal geweld. In haar autobiografische roman ‘Een klaproos in de winter? Waarom niet… ‘ beschrijft ze hoe ze dat echtelijk geweld heeft overleefd.
Betty Batoul est née à Bruxelles d’un mariage mixte belgo marocain. Batoul est son prénom marocain. Elle mérite le titre de ‘Femme de Paix’ pour sa large implication au travers de multiples conférences et manifestations, aussi bien en Belgique qu’à l’étranger, en faveur des femmes victimes de violence.
Elle démontre qu’il est possible de se relever après avoir subi la violence, l’injustice, la cruauté, la méchanceté et la bêtise de l’autre. Elle a dû affronter elle-même la violence et elle en témoigne personnellement dans le roman autobiographique intitulé ‘Un coquelicot en hiver? Pourquoi pas…’. Elle y décrit comment elle a survécu la violence conjugale.
Pour que les femmes victimes puissent se rencontrer et se parler, Betty crée l’asbl Succès en octobre 2010. Elle est aussi active sur le terrain: elle visite des écoles, des foyers d’accueil, des refuges, elle participe à des conférences débats… . L’action de Betty Batoul complète d’autres associations – de première ligne – qui ont pour but d’aider les victimes à sortir des mains de leurs bourreaux et à transformer eux-mêmes leur vie. Elle leur offre de l’espoir et un avenir. L’entraide est dynamique et constructive, le respect est toujours présent.
Son message? «Ce n’est pas parce qu’on a été victime un jour qu’on le sera toujours. Quand on veut on peut!».

Martine Bossuyt
Martine Bossuyt is ex-voorzitster van ZONTA en vrijwilligster bij het Kinderkankerfonds Gent, de Voedselbank Ieper en Moeders voor Vrede.
Martine Bossuyt a été présidente de ZONTA. Elle travaille en tant que bénévole auprès du Kinderkankerfonds Gent (une fondation pour des enfants atteints de cancer), de la Banque alimentaire d’Ypres et de Mères pour la Paix.
Zonta œuvre pour la promotion de la condition des femmes partout dans le monde. L’organisation lance des projets pour lesquels elle cherche des fonds. En voici quelques exemples: des opérations de chirurgie reconstructrice pour des femmes violées au Congo, des microcrédits pour des femmes au Guatémala, l’accueil d’enfants orphelins au Népal et la Maison des Femmes à Istalif, Afghanistan.
Martine Bossuyt est une artiste. Régulièrement elle offre les bénéfices de ses œuvres aux organismes de bienfaisance. En 1999, elle a créé 1000 figurines en terre cuite au bénéfice du Kinderkankerfonds Koester Gent. Grâce à son don des enfants atteints de cancer en phase terminale peuvent être soignés à domicile.
En tant que bénévole auprès de Mères pour la Paix elle a visité à deux occasions le projet de la Maison des Femmes en Afghanistan. Afin de collecter des fonds pour ce centre des femmes à Istalif elle donne régulièrement des conférences pour des associations ou des service clubs sous le titre ‘Le burqa qui a changé ma vie’. Pour la Banque alimentaire d’Ypres elle a collecté 400 jouets qui ont été distribués aux enfants des familles les plus pauvres de la ville.

Jeanine De Beleyr
Jeanine De Beleyr werkt en woont al meer dan twaalf jaar in het dorp Akil Samdi in Haïti. Daarvoor was ze acht jaar werkzaam in Los Palis in het Plato Santrali, ook in Haïti.
Jeanine De Beleyr travaille déjà plus de douze ans dans le village Akil Samdi en Haïti. Avant elle a travaillé pendant huit ans à Los Palis dans le Plateau Central, également en Haïti. Elle collabore avec les pères CICM (Congrégation du Cœur Immaculé de Marie) au développement de l’éducation dans les régions éloignées du Plateau Central.
Elle défend les intérêts des femmes et des enfants et se bat contre la pauvreté, les maladies et l’analphabétisme. Elle lutte à armes inégales contre les catastrophes naturelles et l’érosion qui sévissent dans l’île. Jeanine soutient les initiatives socioculturelles suivantes: le groupe de travail autonomie sociale et économique, le groupe de travail enfant et famille, le groupe de travail planning familial et soins de santé, le groupe de travail sécurité alimentaire et milieu, le groupe de travail migration et le groupe de travail prévention du SIDA.
Elle a créé le centre éducatif Ti Soley Leve, qui a pour objectif d’assurer l’éducation pour chaque enfant, l’environnement et les soins de santé.

Monique Delbeke
Monique Delbeke zet zich via de organisatie Moeders voor Vrede vrijwillig in voor vrede en voor de versterking van de maatschappelijke positie van vrouwen in oorlogsgebieden. Van bij het begin maakte ze deel uit van de kerngroep, die de activiteiten en projecten van de organisatie vormgeeft.
Monique Delbeke s’engage pour l’organisation Moeders voor Vrede (Mères pour la Paix) en tant que bénévole. Elle se dévoue à la paix et le renforcement de la position des femmes dans les régions en guerre. Dés le début elle a fait partie de la cellule au sein de l’organisation qui conçoit les activités et les projets.
Depuis plus de quinze ans elle est la force tranquille et travailleuse acharnée qui informe et sensibilise et se dévoue pour les femmes et la paix et pour la réussite des projets de l’organisation, aussi bien dans le pays qu’à l’étranger. Que ce soit l’organisation de conférences internationales sur la paix, l’organisation d’expositions, la vente d’objets aux marchés de Noël au bénéfice de projets ou le soutien à la Maison des Femmes à Istalif par exemple, l’on peut être sûr de pouvoir compter sur Monique.
Elle ne se met jamais au premier plan et respecte l’opinion des autres, tout en prenant soin avec un œil critique du bon déroulement des activités et des projets. De cette façon elle contribue à la création des opportunités des femmes dans le monde entier pour entrer en dialogue, de parler sur la paix et de condamner toute forme de violence.

Magda De Meyer
Magda De Meyer was meer dan twaalf jaar volksvertegenwoordiger. Ze was toen onder andere co-voorzitster van de interparlementaire werkgroep rond borstkanker. Tijdens haar parlementair mandaat besteedde ze ruime aandacht aan vrouwenthema’s. Zo diende ze wetsvoorstellen in zoals dat ter verbetering van de moederschapsbescherming, het voorstel van resolutie betreffende de implementatie en normering van borstklinieken in België, het wetsvoorstel ter bevordering van de evenredige arbeidsparticipatie enzovoort.
Magda De Meyer a été chef de cabinet adjoint chargée de la lutte contre la pauvreté au sein du cabinet du Ministre flamand de l’Innovation, des Investissements publics, des Media et de la Lutte contre la pauvreté. La lutte contre la pauvreté, un sujet particulièrement important pour les femmes, est un des thèmes prioritaires à travers sa carrière.
Magda De Meyer est membre actif de zij-kant depuis des années et elle est coprésidente du groupe interparlementaire sur le cancer du sein. Tout au long de son mandat parlementaire la protection des femmes était sa préoccupation prioritaire: elle a déposé plusieurs propositions de loi dans cet esprit, parmi lesquelles la proposition de loi en vue d’améliorer la protection de la maternité, la proposition de loi sur l’organisation et l’encadrement normatif de cliniques du sein en Belgique, la proposition de loi favorisant le partage proportionnel du travail…
Magda De Meyer est aussi active au sein de AWEPA-Belgique (Parlementaires pour l’Afrique), une organisation qui a pour objectif principale de soutenir la réalisation des droits de l’homme et du développement en Afrique en renforçant les institutions démocratiques. Ceci avec une attention toute particulière pour l’égalité entre les femmes et les hommes à tous les niveaux de prise de décisions politiques. Pour cela AWEPA veut promouvoir la participation équilibrée des femmes à tous ces niveaux. Magda est partie plusieurs fois en mission pour le compte de AWEPA, entre autre en tant que observatrice pendant les élections congolaises en 2006.
A l’instant, Magda De Meyer est présidente du Vrouwenraad.

Elmira Erstukajeva
Elmira Erstukajeva is Belgische van Tsjetsjeense afkomst. Ze kwam in 2000 in België aan met haar gezin. Ze integreerde zich volledig en is nu een zeer actieve hulpverlener op het gebied van integratie en bijstand aan asielzoekers, vluchtelingen en mensen zonder papieren van vele nationaliteiten.
Elmira Erstukajeva est Belge d’origine tchétchène. Elle est arrivée avec sa famille en Belgique en 2000. Elle s’est bien intégrée dans notre société et elle est devenue très active dans l’assistance au niveau de l’intégration et de l’aide aux demandeurs d’asile, réfugiés et sans-papiers de nombreuses nationalités différentes. Elle travaille en tant qu’ assistante sur le terrain au sein du Dienst Samenleving (service Société) à Sint-Niklaas. Elle prend également des initiatives en vue de répondre aux besoins psychosociaux des réfugiés. Ainsi elle a commencé récemment une activité indépendante à titre complémentaire et propose des sessions d’acupuncture aux réfugiés souffrant de symptômes de stress post-traumatique.
Elle reste également concernée par son pays natal. En 2006, elle a créé l’association tchétchène SINTAR. Cette organisation veut promouvoir l’intégration des enfants et des femmes dans la région de Sint-Niklaas à travers des cours et du soutien éducatif pour des femmes réfugiées, de l’aide au travail scolaire en néerlandais/français/anglais pour les enfants et jeunes réfugiés et des cours d’information sur les cultures tchétchènes et belges. L’organisation participe au projet ‘Prévention de la violence’ coordonné par Pax Christi. Par ailleurs Elmira a plaidé pour la reconnaissance des demandeurs d’asile venant du Caucase du Nord auprès les instances chargées d’asile et l’UNHCR.
Elle organise également des activités pour sensibiliser la population belge aux événements en Tchétchénie et démontre qu’il y a différents moyens pour intégrer les nouveaux arrivants dans notre société, tel que le calendrier anniversaire ‘Onze Belgische vrienden’ (Nos amis belges) sur les amitiés entre les immigrants et nous. Quinze histoires avec des photos et une exposition, réalisées en 2009 avec le soutien de la FRB.

Andrée Geulen
Andrée Geulen hielp mee het leven van ongeveer 4000 kinderen te redden. In 1943 sloot ze zich aan bij de verzetsafdeling ‘Kinderen van het verdedigingscomité van de Joden’. Samen met andere verzetsstrijders, maatschappelijk werkers, ‘begeleidsters’ en ‘betaalsters’ bereidde ze twee jaar lang in het geheim het vertrek en transport voor van kinderen van joodse families. Ze werden verborgen in de woningen van Belgische gezinnen en in internaten. Het netwerk onderhield contact met de geplaatste kinderen en bracht ze elders onder wanneer het te gevaarlijk werd. Andrée Geulen kende de adressen van buiten en had nooit een lijst met namen bij zich.
‘Mademoiselle Andrée’ is overleden op 31 mei 2022. Ze is 100 jaar geworden.
Andreé Geulen a contribué à sauver de nombreuses vies. Plus exactement: près de 4000 enfants. En 1943, elle rejoint les rangs de la résistance au sein de la section Enfance du Comité de Défense des Juifs.
Avec d’autres résistants, assistantes sociales, convoyeuses et payeuses, elle se rend dans les familles juives et prépare le départ et le transfert des enfants à cacher (dans des familles belges et des pensionnats). Ceci durant deux ans. Le réseau maintient le contact avec les enfants placés et les déplace selon les nécessités pour prévenir les risques. Elle apprend les adresses par cœur, ne porte jamais de liste de noms sur elle.
Andrée Geulen a contribué à modifier le comportement des gens. Parce qu’elle a décidé un jour d’aider d’autres femmes, hommes et surtout enfants, parce qu’elle voulait contribuer à résister à un oppresseur, au fascisme, à l’envahisseur, cette institutrice qui avait vingt-deux ans en 1943 a eu le courage de participer au sauvetage d’enfants destinés à une mort certaine.
En 1989, elle reçoit le titre de ‘Juste parmi les Nations’ pour avoir refusé la volonté exterminatrice de l’idéologie nazie.
‘Mademoiselle Andrée’ est décédée le 31 mai 2022, à l’âge de 100 ans.

Claire Geraets
Claire Geraets is huisarts en werkt al tientallen jaren in de wijken van Schaarbeek. Ze is oprichtster van La Clé, het plaatselijk medisch centrum. Voor haar moet een buurthuis zorg bieden op maat én te midden van andere activiteiten. Ze houdt zich het meest bezig met arme mensen en buitenlanders. Het centrum heeft vier consultatieruimtes, zes artsen, een verpleegster, … . Er staat een multidisciplinair en meertalig team klaar en er komen maar liefst 57 verschillende nationaliteiten over de vloer. Eén derde van de patiënten onderbreekt de behandeling vroegtijdig of weigert ze wegens te duur.
Claire Geraets est médecin généraliste et travaille depuis des dizaines d’années dans les quartiers populaires de Schaerbeek. Elle est la fondatrice de La Clé (Clé pour Centre de lutte pour l’égalité), la Maison médicale de Médecine pour le peuple à Schaerbeek.
Pour elle, une maison de quartier remet les soins de santé à leur juste place, c’est-à-dire au sein d’autres activités. Elle s’est engagée auprès les personnes les plus pauvres et les étrangers. La Clé compte quatre cabinets de consultation, six médecins, une infirmière, … . Une équipe multidisciplinaire mais aussi polyglotte, car 57 nationalités viennent à la consultation. Un tiers interrompt son traitement ou repousse ses soins parce que c’est trop cher.
Claire est membre du Parti du travail de Belgique (PTB), avec lequel elle peut faire le lien entre les conditions de vie qui sont imposés aux gens et les résultats sur leur santé. En tant que médecin, elle défend la gratuité des soins de santé pour tout le monde et partout. Comme militante, elle se bat pour une meilleure répartition des revenus, qui à son tour assurera une plus grande espérance de vie de la population. Plutôt que de prescrire des calmants à tout le monde, elle parle politique en consultation. Les orientations sanitaires, la qualité du réseau de distribution d’eau et la politique du logement ont des impacts directs sur la santé de la population.
Pendant la guerre du Golfe, elle s’est impliquée fortement dans les mouvements de solidarité vis-à-vis de l’Irak.

Véronique Kabonga
De Congolese Véronique Kabonga woont in België sedert 1994. Het jaar daarop werd ze lid van de raad van bestuur van YWCA-Antwerpen en van de Mwasi-Vrouwenwerking van YWCA. Deze groep biedt ondersteuning bij de empowerment van vluchtelingenvrouwen en nieuwkomers. Véronique Kabonga verbindt de verschillende groepen die deel uitmaken van YWCA.
Véronique Kabonga, d’origine congolaise, habite en Belgique depuis 1994. L’année suivante, elle est devenue membre du conseil d’administration de YWCA–Anvers et active au sein du groupe des femmes Mwasi de l’organisation. Ce groupe soutient le processus d’empowerment des femmes réfugiés et des femmes migrantes récemment arrivées en Belgique. Véronique est la personne de relais qui unit les différents groupes qui sont membres de YWCA.
Par moyen de l’asbl Mwangaza (Union des femmes africaines à Anvers) et l’asbl Apimee (Association pour la promotion des initiatives pour les mères et les filles en Europe), elle s’engage pour les femmes congolaises de la région du Kivu, et plus spécifiquement à Bukavu, où elle a grandi. Les projets à Bukavu et ceux dans les alentours de la ville permettent aux femmes de participer davantage à la vie socioculturelle et de prendre position et de s’engager comme actrices de paix, de développement et de prévention de conflit.
Quelques exemples de projets élaborés: l’éducation pour les orphelins et les anciens enfants-soldats, des microcrédits pour des projets qui créent des revenus. Comme par exemple l’élevage de petits animaux, un centre d’accueil pour les enfants de mères adolescentes, le paiement des garanties médicales pour les femmes victimes du viol, la réintégration de jeunes mères isolées dans la vie quotidienne,…. . De cette façon, Véronique Kabonga construit des ponts entre les femmes du Kivu et de la Belgique, y compris avec les femmes de la diaspora congolaise.

Stella Kitoga Bitondo
Stella Kitoga Bitondo is actief in vele netwerken die ijveren voor vrede, conflictpreventie, bevordering van vrouwenrechten en die tegen geweld op vrouwen zijn.
Stella Kitoga Bitondo s’engage dans de nombreuses associations qui militent pour la paix, la prévention des conflits, la promotion des droits de la femme et contre la violence faite aux femmes sous toutes ses formes.
Elle a fait des recherches sur le thème du théâtre comme stratégie pour assumer des traumatismes. Sa position d’artiste, metteuse en scène et comédienne constitue des atouts qui peuvent renforcer des stratégies utiles dans la recherche de la paix. Pensons à la pièce de théâtre ‘Cœur de Mère’, un moyen original dans le travail de sensibilisation et d’appel à la prise de conscience. Il s’agit d’un combat permanent pour la paix. Stella le mène avec un dynamisme et une détermination qui méritent le respect et la reconnaissance.
Stella Kitoga Bitondo est aussi active sur le terrain à Mwenga, cet endroit où l’on a enterré quatorze femmes vivantes et un homme et où il faut aujourd’hui relever le défi de pacification, de reconstruction pour les femmes et pour toute la population. L’hommage rendu aux femmes enterrées vivantes à Mwenga est un spectacle qu’elle a réalisé en un jour avec les femmes du terrain.
Depuis 2010 elle anime la Journée Mondiale de la Femme à l’Ambassade du Congo en Belgique pour éveiller la conscience de la femme congolaise à son rôle dans le processus démocratique et du développement.

Els Leye
Onderzoekster Els Leye is sedert 1996 verbonden aan het ICRH (International Centre for Reproductive Health) van de universiteit van Gent. Ze coördineert er verschillende onderzoeken en projecten met betrekking tot vrouwelijke genitale verminking en geweld tegen vrouwen, zowel in Europa als in Afrika. Ze is ook coördinator van RHEA, Expertisecentrum Gender, Diversiteit en Intersectionaliteit aan de VUB.
Depuis 1996, Els Leye est liée au Centre International pour la Santé Reproductive (CISR) de l’université de Gand. Elle y coordonne plusieurs recherches et projets sur la mutilation génitale et la violence envers les femmes, aussi bien sur le plan européen que sur le plan africain.
Avec la Sénégalaise Khady Koita elle a fondé l’asbl La Palabre, une association qui veut contribuer au renforcement éducatif, social et économique des femmes et des enfants en Afrique, au respect pour leurs droits humains et à une amélioration de leur santé.
‘La Palabre’ donne priorité à l’éducation et à la formation et résiste de façon non-violente à toute forme d’inégalité, de violence et de racisme. L’organisation combat chaque pratique traditionnelle avec des effets néfastes pour la santé des enfants et des femmes, comme la mutilation génitale des filles et des femmes, les mariages précoces, les mariages forcés, les crimes d’honneur… . Un exemple des initiatives de ‘La Palabre’ est le Centre Mame Diarra Diallo en Sénégal, qui offre refuge aux jeunes et aux femmes vulnérables comme des filles qui veulent s’échapper des pratiques comme la circoncision, le mariage précoce, un compagnon violent…, ou des filles qui sont répudiées par la communauté parce qu’elles sont enceintes d’un enfant non-désiré.
L’engagement d’ Els Leye va ensemble avec sa préoccupation pour le statut inférieur des filles et des femmes dans la société. Avec Khady Koita elle a instauré le Réseau Européen pour la Prévention de la Mutilation Génitale des Femmes. Avec Marleen Temmerman elle a écrit le livre Vrouwen onder Druk (Femmes sous Pression) sur les formes de violence moins visibles et sur les conséquences néfastes de l’accès limité aux soins de santé des personnes sans papiers.

Nahima Lanjri
Nahima Lanjri is sinds 2010 lid van de Kamer van Volksvertegenwoordigers voor CD&V. Ze maakt deel uit van de ‘Parlementairen voor de Millenniumdoelstellingen’, een informele groep met leden van verschillende politieke partijen uit Kamer en Senaat. Via deze weg ijvert ze ervoor dat “België een krachtdadig beleid zou voeren rond seksuele en reproductieve gezondheid en rechten en de strijd tegen moedersterfte ernstig neemt”.
Nahima Lanjri est ancienne sénatrice et depuis 2010 membre de la Chambre du parlement fédéral pour le CD&V. Elle est aussi membre du réseau ‘Parlementaires pour les Objectifs du Millénaire’, un groupe informel de parlementaires de différents partis politiques de la Chambre et du Sénat. De cette façon, elle milite pour que la Belgique mène une politique vigoureuse concernant les droits et la santé sexuels et reproductifs, et le combat de la mort maternelle.
Très concrètement Nahima Lanjri a introduit des propositions de loi et des résolutions afin de mieux et plus fortement combattre le trafic des êtres humains, d’élargir la définition de traite humaine dans le code pénal pour que toutes les formes d’exploitation sexuelle y soient comprises, d’augmenter l’apport de la Belgique dans le combat contre le VIH/sida en Afrique subsaharienne et de condamner les violences envers le Gaza. Nahima a introduit un grand nombre de propositions concernant les violences domestiques, notamment sur l’éloignement préventif.
Afin d’améliorer les circonstances de vie des immigrés en Belgique, elle a introduit des propositions de loi pour mettre fin à la séquestration des mineurs dans les centres fermés, pour renforcer les droits des réfugiés mineurs non-accompagnés, etc.
Elle s’engage donc de différentes façons pour un accueil et une politique d’asile plus humain en Belgique, pour la paix au niveau mondial et pour le renforcement (‘l’empowerment’) des femmes, aussi dans notre pays. Pensons par exemple à ses propositions de loi pour mieux pouvoir combiner le travail et la vie familiale.

Francine Lyna
Francine Lyna, doctor in de rechten, advocate, onderzoeksrechter en internationaal juriste, nam actief deel aan de strijd voor ontwapening en gelijke mensenrechten voor vrouwen en tegen sociale en economische ongelijkheid.
Francine Lyna, docteure en droit, avocate, juge d’instruction et juriste internationale, a activement participé aux luttes pour le désarmement, les droits humains, les discriminations des femmes, les inégalités sociales et économiques. Durant la Deuxième Guerre Mondiale elle s’est intégrée dans un groupe de résistants. Pendant les années ’50, avec entre autres Adèle Hauwel, elle anime l’Open Door International, préparant les documents et les études à porter auprès des instances internationales.
Elle a présidé pendant des dizaines d’années les Femmes pour la paix et a réussi à mobiliser d’autres femmes sur les thèmes du désarmement, les dangers des armes nucléaires, le pacifisme et l’amitié entre les peuples durant la période difficile de la Guerre Froide.
Francine Lyna a mené des campagnes relayées par la FDIF auprès des Nations Unies et a permis au Rassemblement des Femmes pour la Paix d’élargir sa base et ses préoccupations à la condition faite aux femmes dans la société.
Elle est décédée le 30 avril 2013. Elle avait 91 ans.

Loredana Marchi
Loredana Marchi is directeur van de Foyer. Ze werkt al meer dan 30 jaar in de moeilijke wijken van Molenbeek en in de Kanaalzone, waar ze zich inzet voor de opbouw van de samenleving en voor de empowerment en gelijke rechten van vrouwen.
Ze is een pionier van de integratiewerking, een fantastische verdediger van vrouwenrechten met respect voor ieders culturele bagage en een onvermoeibaar pleitbezorger van een harmonieuze samenleving van mensen met verschillende culturele achtergronden.
Ze begon als eerste met projecten die de mobiliteit en de horizon van vrouwen uit kansarme wijken verruimen: een rijbewijs halen, fietsen, zwemmen, een jaarlijkse vakantie met andere vrouwen in het buitenland en het toegankelijker maken van de openbare ruimten die doorgaans voor mannen voorbehouden zijn.
Loredana Marchi est la directrice du Foyer. Elle travaille depuis plus de 30 ans à la construction de la société, aux droits de la femme et au renforcement des femmes dans les quartiers les plus difficiles à Molenbeek et dans la zone du Canal.
Elle est une pionnière dans le travail d’intégration, une défenseure fantastique des droits de femmes, ayant du respect pour le bagage culturel de chacun, et un infatigable porte-plaidoyer pour ‘vivre ensemble’, la cohabitation de gens issus de milieux ‘culturels’ différents .
Dans les années ’80, elle a fondé la section femme Dar al Amal au sein de l’organisation Foyer, qui atteint une centaine des femmes par jours. Son engagement pour les droits de femmes et l’empowerment des femmes se focalise sur la mobilité, l’(auto)-éducation, le travail en réseau et la coopération, ainsi que la prévention des conflits.
Elle a été la première à démarrer des projets qui élargissent la mobilité et l’horizon des femmes des quartiers défavorisés: obtenir un permis de conduire, faire du vélo, des vacances annuelles entre femmes à l’étranger, ouvrir les espaces publiques qui sont souvent réservés aux hommes.
Elle est l’instigatrice de projets promouvant la proximité et la solidarité des femmes au-delà des barrières ‘culturelles’ et religieuses, et l’initiatrice de projets comme l’alphabétisation des femmes de la première génération d’immigrés, l’encouragement des mères à inciter leurs filles à poursuivre des études plus approfondies, les maisons kangourou (de vieilles personnes partagent la maison d’une famille migrante, c.-à-d. elles habitent au rez-de-chaussée).

Mie-Jeanne Nyanga Lumbala
Mie Jeanne Nyanga Lumbala is actief op het vlak van opbouw van de civiele samenleving, de sociale economie en verzet tegen alle vormen van geweld, zowel hier in België als in Congo. Ze is ook actief in verschillende vrouwenorganisaties en -netwerken.
Mie Jeanne Nyanga Lumbala est activement engagée dans la construction de la société civile, dans l’économie sociale et dans la résistance à toute forme de violence, tant en Belgique qu’en RDC. Elle est active au sein de plusieurs associations et réseaux de femmes.
Etant une immigrante elle-même, elle a été confrontée personnellement aux difficultés auxquelles les migrants doivent faire face: la difficulté de trouver du travail, l’adaptation des formations reçues en Afrique aux exigences et critères de scolarité en Belgique, savoir à quelle service s’adresser, le racisme envers les étrangers, le sexisme envers les femmes. Pour elle, cela marquera le début de son engagement social.
En réponse, elle a créé La Kinoise Scris, une unité de production, qu’elle a transformée en espace multiculturelle, pôle d’activités diverses (restaurant social, échanges culturelles, rencontres conviviales, médiation, permanences sociales) et lieu de rencontre ouvert à toute personne de toute origine et de tous âges. Elle est aussi fondatrice, présidente honoraire et coordinatrice bénévole de l’asbl Africa sub-Sahara. Tout cela avec le but d’agir en faveur de toutes les personnes en difficultés, quelle que soit leur nationalité.
Mie Jeanne écoute ces personnes, elle les informe, leur facilite la vie par des conseils, des orientations, des accompagnements et leur rend accès aux droits et aux services.

Kadhija Ounchif
Khadija Ounchif is actief op het vlak van de verdediging van seksuele en reproductieve rechten, vooral rond het thema hiv/aids. Ze komt op voor de rechten en de emancipatie van vrouwen.
Ze bestrijdt taboes, clichés, uitsluiting en geweld op vrouwen en ze heeft talloze projecten opgezet om de gemeenschappen uit (vooral) de Arabische wereld te sensibiliseren. Haar doel is bijdragen tot een betere levenskwaliteit (waardigheid, sociale banden, gezinsleven en affectief leven) en tot het behoud van autonomie, zowel voor seropositieve personen als voor vrouwen, om bij te dragen tot hun zelfbeschikkingsrecht met betrekking tot hun gezondheid en hun keuzes.
Ze heeft verschillende initiatieven genomen om seropositieve personen uit hun isolement te halen, om te informeren en te sensibiliseren en om vooroordelen te bestrijden. Dit door middel van activiteiten zoals sociaal-culturele uitstappen aan verminderde prijs, ontspanningsuitstappen, gezamenlijke maaltijden (eerst alleen bij haar thuis) voor seropositieve personen en hun familie, preventieworkshops voor scholen en de productie van pedagogisch materiaal, informatiebrochures, pamfletten, fotoromans…
Khadija Ounchif est active dans le domaine de la défense des droits sexuels et reproductifs, principalement autour du thème du VIH/sida. Elle milite pour les droits des femmes et leur émancipation.
Combattante des tabous, du cliché, de l’exclusion et des violences faites aux femmes, elle a initié et continue à mettre en place de nombreux projets pour sensibiliser et conscientiser notamment les communautés originaires du monde arabe à ces thèmes. Son but: contribuer à une meilleure qualité de vie (dignité, liens sociaux, vie familiale et affective) et au maintien de l’autonomie tant pour les personnes séropositives que pour les femmes, afin que celles-ci soient actrices et responsables de leurs vies, de leur santé et de leurs choix.
Elle a pris des initiatives pour faire sortir les personnes séropositives de leur isolement, pour informer et sensibiliser et pour combattre les préjugés: des sorties socioculturelles à tarif réduit, des séjours de détente, des soupers (d’abord seule et chez elle) pour les personnes séropositives et leur familles, à côté des ateliers de prévention dans les écoles et la production d’outils pédagogiques, brochures d’informations, pamphlets, romans-photos….
Bénévole au sein d’AWSA, Arab Women Solidarity Association (Belgium), qui a pour objectif de promouvoir les droits des femmes, et plus particulièrement de celles originaires du monde arabe, elle milite pour l’émancipation des femmes et pour améliorer leur condition. Elle réalise des animations, participe aux actions socioculturelles et soutient aussi des associations de femmes actives dans le monde arabe, notamment lors des soirées de solidarité et de récolte de fonds.

Antoinette Pecher
Antoinette Pecher heeft zich jaren ingezet voor de vrede en voor respect voor mensenrechten van vrouwen. Als politica, als voormalig ondervoorzitter van de Vrouwenraad en als bezielster van de vzw Vrouw en Vrijheid ijverde zij voor de emancipatiegedachte en gelijke kansen voor vrouwen, waarbij ze steeds de nadruk legde op een betere politieke vertegenwoordiging van vrouwen.
Antoinette Pecher s’est engagée depuis des années pour la paix et pour le respect des droits humains des femmes. En tant que femme politique, en tant que vice présidente du Vrouwenraad et en tant qu’animatrice de l’asbl Vrouw en Vrijheid, elle a œuvré pour la pensée émancipatoire et pour l’égalité entre les femmes et les hommes, tout en mettant l’accent sur une meilleure représentation des femmes dans la prise de décision et dans les milieux politiques.
Elle était une des instigatrices des mesures et des lois concernant la parité h/f dans la politique et une des figures de proue des campagnes ‘Votez femme’ qui, depuis les années ’70, ont été mené au-delà des limites des partis politiques par les mouvements de femmes. Elle était une des membres fondatrices du Lobby Européen des Femmes (LEF/EWL), une des rares organisations qui défendent et surveillent de façon cohérente les droits de la femme au sein de l’UE.
Un autre fil rouge dans son engagement pour la société était son zèle pour la promotion de la paix et pour les victimes de guerre. Sous sa présidence, l’Institut National des Invalides de Guerre, Anciens Combattants et Victimes de Guerre s’est transformé d’une institution focalisée sur le don d’aide en une institution qui sensibilise aussi sur la guerre et ses conséquences horribles et affreuses. Ceci par moyen de conférences et d’exposés qu’elle a données de partout dans le pays, l’organisation d’expositions temporaires et permanentes, de commémorations et le développement d’une méthode de travail orientée vers les écoles et les associations. Elle était présidente d’honneur de cette institution.
En 2005, elle fut anoblie et elle a reçu le titre de baronne pour son engagement social. Antoinette Pecher a continué à s’engager pour les droits de la femme et pour la paix: comme membre du Vrouwenraad, comme présidente du Koninklijk Verbond van Vaderlandsminnende Kringen à Anvers, comme membre de NEFOS-FUNAC et comme administratrice du Monument National à la Résistance (MNR, Liège).
Antoinette est décédée le 26 mai 2019. Elle avait 92 ans.

Annemie Neyts
Annemie Neyts, politica en minister van Staat, was oorspronkelijk actief in de vrouwenbeweging en heeft zich gedurende haar hele politieke loopbaan, en ook daarbuiten, consequent ingezet voor de rechten en vrijheden van vrouwen.
Internationaal engageerde ze zich voor de situatie van Aung San Suu Kyi in Myanmar. Ze werkte ook aan de empowerment van vrouwen in de zogenaamde nieuwe democratieën, zowel in het voormalige Oostblok en de Balkan als in Afrika. Ze deed dit als internationaal waarnemer van verkiezingen, met toespraken, aan de hand van vorming over democratische processen, over partijvorming en politieke participatie enz.
Annemie Neyts est membre du parlement européen et ministre d’Etat. Elle a ses racines dans le mouvement féminin et s’est toujours engagée pour les droits et les libertés des femmes.
Au niveau international, elle s’est concrètement engagée pour la position de Aung San Suu Kyi au Myanmar. Elle a travaillé au renforcement des femmes dans les soi-disant ‘nouvelles démocraties’, aussi bien dans les pays de l’ancien bloc soviétique que dans les pays du Balkan et les pays d’Afrique. Elle était observateur international des élections, donnait des discours, des activités de formation sur le processus démocratique, sur les partis politiques et la participation politique…
Elle était membre du conseil du fonds d’aide SOS Stop seksuele terreur in Oost-Congo, qui soutenait des projets de soins médicaux, d’accompagnement psychologique et d’aide sociale pour les victimes de violence sexuelle (de guerre). Elle était une des quatre marraines politiques de la campagne originale La force des femmes, une chance pour la paix, lancée en 2007, et par laquelle le mouvement féministe en Belgique demandait de l’attention pour la mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Le soutien d’Annemie a été un des facteurs déterminants pour l’adoption du plan d’action belge pour la mise en œuvre de cette résolution en 2009. Annemie s’est aussi engagée dans le combat contre l’emploi des armes à l’uranium appauvri et contre les armes nucléaires.
Au parlement européen elle œuvre pour une Europe sans armes nucléaires et pour l’enlèvement de ces armes à Kleine Brogel.

Hélène Ryckmans
Hélène Ryckmans engageert zich zowel professioneel als privé voor de verbetering van het juridisch statuut van de vrouw en van haar maatschappelijke positie, met speciale aandacht voor het genderaspect in de Noord-Zuidverhoudingen.
Hélène is vrijwillig actief in heel wat netwerken en verenigingen die werken aan vrouwenrechten en ontwikkeling en dus aan vrede, zowel op nationaal als op internationaal niveau. Zo is ze stichtend lid van de vzw AIDEP (raad en vorming wat betreft bevolking, ontwikkeling en milieu), lid van de raad van bestuur van Fonds André Ryckmans (socio-economische en culturele projecten die bijdragen tot zelfstandigheid), jurylid van de internationale Koning Boudewijnprijs voor Ontwikkeling, lid van het Raadgevend Comité van de Eenheid voor Gendergelijkheid en Ontwikkeling bij de Internationale Organisatie van de Francofonie. Ze is ook actief in netwerken als WIDE (‘Women in Development’) en de Wereldvrouwenmars. Momenteel zetelt ze als senator voor Ecolo.
Hélène Ryckmans s’engage aussi bien au niveau professionnel qu’au niveau privé pour la cause des femmes, pour l’amélioration de leur statut juridique et leur position sociale dans la société, avec une attention particulière pour le genre et les femmes dans les relations Nord-Sud.
Son domaine d’expertise concerne la formation des acteurs du développement (en particulier sur le genre), l’élaboration des politiques de développement de la coopération belge et les programmes de coopération belges, européennes et internationales. Elle a travaillé plus de 15 ans au Monde selon les femmes. Elle a participé à de nombreuses missions de formation, d’identification ou d’évaluation de projets et programmes en Afrique francophone. Une expertise qu’elle met à la disposition et au bénéfice des organisations et réseaux pour améliorer les conditions de vie des femmes dans le Sud. Ce qui ce reflète aussi dans sa présidence de la Commission Femmes et Développement, un organe d’avis pour le ministre de la coopération belge.
Elle est active et travaille bénévolement dans maints réseaux et mouvements associatifs qui travaillent au développement et aux droits des femmes et donc à la paix, aussi bien au niveau national qu’international. Elle est membre fondatrice de l’asbl AIDEP (conseils et formations en population, développement et environnement), membre du Conseil d’administration du Fonds André Ryckmans (projets socio-économiques et culturels qui contribuent à l’autonomie), membre du jury du Prix International Roi Baudouin pour le développement, membre du Comité Consultatif de l’Unité de l’Egalité des Genres pour le Développement à l’Organisation Internationale de la Francophonie, et elle est active au sein de réseaux tels que WIDE (Women in Development) et la Marche Mondiale des Femmes. Aujourd’hui, elle est sénatrice pour Ecolo.
Sa vie, sa personne et ses engagements témoignent de la force des femmes comme chance pour la paix.

Elisabeth Masika Sekanabo
Elisabeth Sekanabo engageert zich voor samenlevingsopbouw en betere levensomstandigheden van vooral vrouwen en kinderen. Ze verzet zich tegen alle vormen van geweld en zet zich in voor de slachtoffers ervan, zowel hier in België als in haar geboortestreek in Noord-Kivu. Samenwerken om elkaar te versterken is een rode draad doorheen haar engagement, evenals steun aan projecten voor vrouwen en kinderen.
Elisabeth Sekanabo s’engage pour la collaboration et le travail en réseau, la construction de la société et l’amélioration des conditions de vie, plus particulièrement des femmes et des enfants. Elle s’oppose à toutes les formes de violence et s’engage pour les victimes, aussi bien ici en Belgique que dans sa région natale au Nord-Kivu. Le fil rouge de ses engagements, c’est de travailler ensemble dans le but de renforcer, ainsi que son soutien pour les projets pour femmes et enfants.
En Belgique, elle s’engage pour les femmes et les enfants les plus vulnérables: les vieilles personnes isolées, les femmes sans papiers, les pauvres et les enfants qui grandissent dans des circonstances difficiles. Elle œuvre pour le rapprochement des gens et une meilleure compréhension entre les différentes cultures. Elle est active au sein de différents réseaux afin d’informer les femmes africaines de leurs droits et d’interculturaliser les organisations. Elle s’engage également pour mettre les vieilles personnes en contact avec la communauté africaine.
Elle est l’instigatrice de l’asbl Amuka, fondée par un groupe de femmes belges issues du Nord-Kivu, qui a pour but d’informer et de sensibiliser sur la position des femmes au Nord-Kivu et de récolter des fonds pour l’aide d’urgence et pour des projets de coopération qui portent une attention spécifique aux orphelins, aux femmes et aux victimes de violences sexuelles. Amuka soutient plusieurs organisations de femmes et met l’accent sur la collaboration et le renforcement de la capacité organisationnelle des femmes. Ceci par la construction d’un réseau qui réunit toutes les organisations de femmes de la région de Goma et Butembo afin de combiner leurs forces et expertises. Elisabeth est la force derrière la stimulation de ces partenariats et ce travail en réseau.

Julie Standaert
Julie Standaert heeft haar sporen verdiend in de vrouwenrechtenbeweging, zowel op lokaal als op nationaal en internationaal niveau. Maar ze heeft zich ook als vrijwilligster ingezet voor tweedekansonderwijs en de drugsproblematiek (op Belgisch niveau), de strijd tegen apartheid en voor vrede, internationale solidariteit en ontwikkeling via interparlementaire contacten, vooral in Afrika. Een engagement dat zij vandaag nog steeds opneemt.
Ze is al meer dan 25 jaar actief binnen AWEPA (Association of European Parliamentarians for Africa), waar ze medeverantwoordelijk is voor het vrouwenrechtenprogramma en voor het genderprogramma in Congo. Samen met Magda De Meyer begeleidt ze het netwerk van vrouwelijke parlementairen uit Centraal-Afrika, dat tweemaal per jaar samenkomt en thema’s aankaart zoals politieke participatie, vrede en veiligheid. Vanuit deze context reist ze vaak naar Centraal-Afrika.
Julie Standaert a ses mérites dans le mouvement pour les droits de femmes, aussi bien sur le niveau local que sur les plans nationaux et internationaux. Mais elle s’est aussi engagée bénévolement pour des buts tels que l’éducation de la deuxième chance et la problématique de la drogue (au niveau belge), le combat contre l’apartheid et pour la promotion de la paix, la solidarité internationale et le développement. Ceci par des contacts interparlementaires, particulièrement en Afrique. Un engagement qui existe encore aujourd’hui.
Elle a été active dans différents domaines et au sein de différents réseaux et différentes organisations de femmes: cofondatrice de Vrouw en Maatschappij, membre active des Pluralistische Actiegroepen (PAG), co-organisatrice de la Journée de la femme à Hasselt, cofondatrice de Actueel denken en leven et de Omschakelen. De 1988 à 1993, elle présidait le Conseil national de l’émancipation.
Elle est active au sein d’AWEPA (Association of European Parlementarians for Africa) depuis plus de 25 ans, où elle est coresponsable du programme pour les droits de la femme et chargée et responsable pour le programme genre en RDC. Avec Magda De Meyer elle accompagne le réseau des parlementaires de l’Afrique Centrale, qui se réunit deux fois par an et soulève des thèmes comme la participation politique, la paix et la sécurité. Dans ce contexte elle voyage souvent en Afrique Centrale.
Après le génocide au Burundi, elle a entrepris plusieurs initiatives afin de soutenir les femmes qui veulent jouer un rôle dans la politique de leur pays. Les dernières années elle s’est particulièrement engagée dans le combat contre les violences sexuelles dans l’Est du Congo. Elle visite les victimes pour les soutenir et les conforter et elle entreprend plusieurs tentatives, aussi bien en RDC qu’en Belgique, pour mettre ces violences sur l’agenda des responsables politiques et pour créer un mouvement de solidarité. C’est grâce à ses efforts et à ses actions de sensibilisation que le comité de soutien SOS Congo est constitué, un fonds qui récolte de l’aide pour des projets de soins médicaux, d’accompagnement psychologique et de l’aide sociale et juridique pour les victimes de la terreur sexuelle.

Marleen Temmerman
Marleen Temmerman is sinds jaren een erkende autoriteit en voorvechtster van vrouwenrechten, in het bijzonder van seksuele en reproductieve rechten en gezondheid. Haar wetenschappelijke kennis en expertise zet ze om in concreet maatschappelijk en politiek engagement. Ze ontving hiervoor meerdere prijzen en onderscheidingen.
Depuis des années Marleen Temmerman est une autorité reconnue et une défenseure des droits de femmes, en particulier dans le domaine de la santé et des droits sexuels et reproductifs. Elle met sa connaissance et son expertise scientifique à la disposition de la société civile et de la politique. Elle a reçu de nombreux prix et décorations.
Elle traduit les conclusions des recherches scientifiques en connaissance actuelle pour la société, en avis politique et en politique réelle. Elle informe et sensibilise le grand public et les politiciens par moyen des médias populaires et de ses discours prononcés. Elle est la figure de proue du combat pour l’autonomie des femmes sur le plan de la santé et des droits sexuels et reproductifs. Elle informe et sensibilise sur le rôle et l’importance du planning familial en relation avec la problématique de la surpopulation: un des grands défis de notre temps et un combat encore à mener. Un combat personnel aussi, que beaucoup de femmes et de filles doivent mener afin d’obtenir du respect et de l’autonomie de leurs corps. Marleen Temmerman les aide de différentes façons à tenir le coup dans cette lutte.
En 1994, elle a fondé le Centre International pour la Santé Reproductive (CISR) à l’université de Gand, un groupe de recherche multidisciplinaire qui focalise sur le problème de la surpopulation qui jusqu’alors a été resté fort sous-exposé, ainsi que sur la problématique de la santé et des droits sexuels et reproductifs. Entretemps, le centre a des antennes et des projets en Kenya, le Mozambique, l’Afrique du Sud, le Rwanda et a développé de forts partenariats avec le DRC, le Nicaragua et la Chine. En 2004, le CISR a été reconnu comme organisation partenaire de l’Organisation Mondial pour la Sante (WHO).
Depuis 2007, Marleen Temmerman est sénatrice et elle influence la politique directement par son mandat, surtout la politique de coopération et la politique de santé. Elle s’est manifestée comme une alliée du mouvement des droits humains de femmes (en Belgique). Dans sa fonction de présidente de la Commission Affaires Etrangères du Sénat, elle a mis l’application de la Résolution 1325 de l’ONU sur l’agenda.
Fin 2015, elle a reçu le prix Marie Popelin du Vrouwenraad.

Elvire Thomas
Elvire Thomas combineert haar strijd voor vrouwenrechten met een voortdurend engagement voor sociale gerechtigheid en vrede, of het nu gaat om gelijke toegang tot goederen en diensten, de strijd tegen de oorlogseconomie, het verzet tegen elke vorm van geweld of het onderzoek en de vorming met betrekking tot vredeseducatie.
In het begin van de jaren ’70 sloot ze zich aan bij de beweging MRAX en haar strijd tegen racisme, antisemitisme en xenofobie, voor de solidariteit tussen de volkeren en een waardige opvang van vluchtelingen en vreemdelingen. Na een ontmoeting met Denise Peeters ten tijde van de strijd tegen de apartheid eind jaren ’80 werd ze lid van het ‘Rassemblement des Femmes pour la Paix’.
Sindsdien is Elvire Thomas een van de kopstukken van de vzw Femmes pour la Paix (1949). Parallel met de feministische strijd organiseerde zij ook acties voor de vrede, tegen de oorlog, voor de ontwapening, tegen de kernenergie, tegen de apartheid, tegen de beroepsverboden in Duitsland, voor de solidariteit met Angela Davis,…
Elvire Thomas combine un activisme pour les droits de la femme avec un engagement soutenu pour la justice sociale et pour la paix, qu’il s’agit de l’accès égalitaire aux biens et services, du combat contre l’économie de guerre, de la résistance à toute forme de violence ou bien de la recherche et formation ou éducation à la paix.
Comme professeure elle a mené des combats syndicaux dans son école et a activement participé à la grande grève de 1960, qui reste pour elle un moment très important. Elle s’est investie aussi dans les luttes des femmes pour le droit à l’avortement, notamment lors de l’arrestation du Dr. Peers, ainsi que dans la lutte pour l’égalité salariale, les femmes contre la crise, la grève des femmes de la FN et les droits des femmes en général.
A travers le MRAX, qu’elle rejoigne dès le début des années ’70, elle a milité contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie, pour la solidarité entre les peuples, et pour un accueil digne des réfugiés et des étrangers. Elle entre au Rassemblement des Femmes pour la Paix, suite à une rencontre avec Denise Peeters, au moment de la lutte contre l’apartheid à la fin des années ’80.
Depuis ce temps, Elvire Thomas est une des chevilles ouvrières de l’asbl Femmes pour la paix (1949). Parallèle aux revendications féministes, elle a organisé et participé à toutes les luttes pacifistes contre les guerres, pour le désarmement, contre le nucléaire, contre l’apartheid, contre les interdictions de profession en Allemagne, pour la solidarité avec Angela Davis … .
Elvire Thomas est décédée en février 2016.

Maddy Tiembe
Maddy Tiembe woont al twintig jaar in België. Ze is secretaris-generaal van de ngo AFEDE (Action des Femmes pour le Développement), een organisatie die actie voert in België en in Congo en die strijdt voor de erkenning van verkrachting als oorlogswapen in Oost-Congo.
Maddy Tiembe réside en Belgique depuis vingt ans. Elle est la secrétaire générale de l’ONG AFEDE (Action des femmes pour le développement), qui mène ses actions en Belgique et en RDC et qui lutte en vue de la reconnaissance du viol utilisé comme arme de guerre à l’est de la RDC.
En 2004, suite à la diffusion des premières images des victimes de violences en RDC, Maddy Tiembe et ses collaboratrices décident de sensibiliser le public aux abus y subis par les femmes. A partir de ce moment, la militante s’engage dans le combat et multiplie les opérations de sensibilisation. A cet effet, elle organise des rencontres pour sensibiliser et mobiliser à la question de la souffrance dont les femmes sont victimes.
Sur terrain, ici et ailleurs (est de la RDC), elle a approché à différents niveaux des personnes et des institutions susceptibles d’aider à faire évoluer la condition des femmes.
Elle a entrepris des collectes en vue de venir en aide aux femmes retenues dans des hôpitaux par manque de moyens d’honorer la facture.
Maddy pose des gestes simples, réfléchis et, à la longue, très efficaces.

Dominique Tilmans
Dominique Tilmans had in haar parlementair werk als senator aandacht voor verschillende aspecten van vrouwenrechten. Zij diende meerdere wetsvoorstellen en voorstellen van resolutie in, waaronder enkele op het gebied van vrede: de vraag om 21 september in te stellen als internationale dag van de vrede, de vraag om vanuit het beleid de deelname van vrouwen aan formele onderhandelingen, conflictbemiddeling en vredesprocessen te steunen op grond van Resolutie 1325, het voorstel om de pensioenen van burgerslachtoffers en militaire slachtoffers van de oorlog te harmoniseren en voorstellen om geweld op vrouwen aan te pakken.
Ze startte er het initiatief ‘La Paix passé par les Femmes’, dat vrouwen uit tegengestelde partijen samenbrengt op neutraal terrein en hen aanspoort om samen op zoek te gaan naar oplossingen en naar manieren om Resolutie 1325 van de VN-Veiligheidsraad uit te voeren. Sinds korte tijd wordt ze hierin ondersteund door UN Women. Ze ontvangt ook regelmatig vrouwen uit de regio om steun te werven voor hun zaak, onder andere bij de Belgische regering en de Europese instellingen.
Dominique Tilmans, de par son travail parlementaire, s’est toujours intéressée aux différents aspects des droits de la femme. Elle a introduit plusieurs propositions de loi et plusieurs résolutions, parmi lesquelles des propositions liées au thème de la paix, notamment la demande d’instaurer le 21 septembre comme journée internationale de la paix, la demande de soutenir la participation des femmes aux négociations formelles de paix, à la médiation de conflit et aux processus de paix sur base de la Résolution 1325, la proposition d’harmoniser les pensions des victimes civiles de guerre avec les pensions des victimes militaires, des propositions pour mettre fin aux violences faites aux femmes…
Depuis 2008, d’abord au sein de l’Union Interparlementaire, elle travaille comme facilitatrice pour les pourparlers de paix entre les femmes qui sont parties prenantes dans le conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, plus particulièrement le conflit autour du Nagorno-Karabach. Elle y investit beaucoup de temps et de moyens propres. Elle voyage régulièrement vers la région, y organise des ‘dialogues de paix’ et y mène des entretiens à haut niveau sur le rôle de la femme.
Elle y a démarré le projet ‘La Paix passe par les Femmes’, qui réunit les femmes de parties opposées sur terrain neutre et les encourage à chercher ensemble des solutions communes et à identifier des méthodes pour mettre en pratique la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Récemment, UN Women a déclaré de soutenir Dominique Tilmans. Elle invite régulièrement des femmes en Belgique dans le but d’obtenir un soutien à leur cause, comme celui du gouvernement belge et celui des institutions européennes.
Dominique Tilmans s’engage aussi au sein d’AWEPA, un réseau de femmes parlementaires européennes qui soutient la démocratisation et la participation des femmes africaines à la politique. Elle part régulièrement en Afrique comme observatrice internationale des élections.

Elly Van Reusel
Elly Van Reusel is als arts verbonden aan het Medisch Centrum Geneeskunde voor het Volk in Hoboken. Ze heeft niet alleen oog voor de medische aspecten van de gezondheid van haar patiënten, maar ook voor hun sociale en maatschappelijke levensomstandigheden, thuis en op het werk. Vanuit deze totaalbenadering ijvert ze voor toegang tot gezondheidszorg voor iedereen, voor gratis geneeskunde en strijdt ze tegen het sociale onrecht, de onmenselijke werkomstandigheden en het economisch geweld.
Elly Van Reusel travaille à la Maison Médicale ‘Médicine pour le peuple’ à Hoboken. Elle n’est pas seulement à l’écoute des problèmes médicales de santé de ses patients, mais elles est aussi soucieuse de leur vie quotidienne, des conditions sociales dans lesquelles ils vivent, chez eux ou au travail, et qui ont une influence déterminante sur leur santé.
A partir de cette approche globale de la médicine, elle milite pour l’accès aux soins de santé pour tous et pour toutes, pour une médicine gratuite, mais aussi contre les injustices sociales, les conditions inhumaines de travail et les violences économiques.
De 2007 à 2009, elle habite aux Philippines avec sa famille. Elle y travaille pendant deux ans comme volontaire pour l’organisation ‘Médicine pour le Tiers Monde’ et s’occupe des milliers de pauvres dans les bidonvilles de Manille. En tant que généraliste, elle a longtemps collaboré avec Gabriela, une des plus grandes associations de femmes des Philippines pour laquelle elle a formé des travailleurs de santé et qui ont fort apprécié son travail. Aux Philippines elle s’est surtout focalisée sur les problèmes des femmes parmi les plus défavorisées de la société: les femmes des bidonvilles, les paysannes sans terre, les femmes sur les décharges, les exclues, les femmes des pêcheurs.
En Belgique, elle s’occupe spécifiquement du sort des réfugiés et des sans-papiers. De par son travail, Elly Van Reusel milite pour un autre monde: celui de la paix, de la justice et pour des valeurs comme ‘d’abord les gens, ensuite le profit’.

Céline Verbrouck
Sinds haar adolescentie zet Céline Verbrouck zich in voor de verdediging van mensenrechten en vrouwenrechten, met bijzondere aandacht voor het vreemdelingenrecht, het internationaal privaatrecht en schadelijke traditionele praktijken. Voor haar strijd tegen de vrouwelijke genitale verminking kreeg ze in 2008 de prijs van het publiek en de laureaatprijs van de ‘Internationale wedstrijd voor pleidooien voor mensenrechten’ in Caen.
Depuis l’adolescence, Céline Verbrouck s’investit dans la défense des droits de l’homme et des droits des femmes, c’est-à-dire le droit des étrangers et le droit international privé, les pratiques traditionnelles néfastes en particulier. Elle est lauréate du premier prix et du prix du public du Concours international de plaidoiries pour les Droits de l’Homme 2008 à Caen, pour son combat contre l’excision. Un combat qui est en partie bénévole.
En 2009, la jeune avocate crée l’asbl Intact. Cette association tend à devenir un centre de référence juridique pour les pratiques traditionnelles dites néfastes, comme les mutilations génitales féminines, les mariages forcées et les violences liées à l’honneur. On y essaie d’aider un public de femmes et de fillettes victimes de traitements discriminatoires. A ce but, on travaille aussi bien au niveau de la protection qu’au niveau de la prévention. Ceci afin de favoriser l’intégration de ces personnes vulnérables dans la société.
Le projet de Céline Verbrouck obtient de plus en plus de soutien financier et est reconnu par plusieurs prix. Son rêve est une mobilisation mondiale pour mettre fin à l’excision: «Quand on veut, on peut. Chacun peut agir à son niveau!»
Elle est aussi militante active au GAMS (Groupe pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles) et au MRAX (Mouvement contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie).

Godelieve Van Haver
Godelieve Van Haver is lid van de Trias-KVLV werkgroep, die zich inzet voor vrouwen in het West-Afrikaanse Guinee. Twee jaar geleden werd onder impuls van KVLV en Trias de Guinese Vrouwenraad opgericht met de bedoeling de vrouwen in de regio Basse Guinee te ‘empoweren’. Godelieve en de KVLV-werkgroep werkten mee aan het project hygiënevoorlichting om de kindersterfte in tien dorpen op het platteland te doen afnemen.
Godelieve Van Haver est membre du groupe de travail de TRIAS-KVLV qui s’engage depuis quatre ans pour les femmes de Guinée en Afrique de l’Ouest. Il y a deux ans que le Conseil des Femmes de Guinée fut fondé sous l’instigation du groupe de TRIAS-KVLV afin de renforcer les femmes dans la région de Basse Guinée. Un processus dans laquelle Godelieve a joué un rôle très important et un rôle moteur.
Godelieve et le groupe de travail de KVLV ont participé à un projet d’information et de sensibilisation autour du thème de l’hygiène dans le but de réduire la mortalité infantile dans dix villages rurales. Le groupe, mais surtout Godelieve, s’est montrée aussi très active en Flandre où elle a mené des actions d’information et de sensibilisation par moyen de conférences et de témoignages à travers la Flandre afin de promouvoir la solidarité avec les femmes du Sud .
Début 2011 Godelieve est retournée vers Guinée pour y donner deux ateliers de travail pendant la réunion du Conseil des Femmes local. Avec Marina Denies elle y a conduit deux sessions de travail: une concernant la construction et le fonctionnement d’une association civile dans laquelle elle a notamment éclairci les mécanismes de base pour échanger et passer l’information entre les dirigeants d’une association et ses membres et les principes de bonne gouvernance d’une organisation, et une session sur le thème de l’hygiène (notamment sur l’importance de se laver les mains). Ceci accompagné d’une action dans dix villages où des sites pour se laver les mains ont été installés. Des outils pédagogiques ont également été distribués.

Suzette Verhoeven
Suzette Verhoeven heeft haar stempel gedrukt op de vrouwenbeweging in Vlaanderen, onder meer als voorzitster van KAV (nu Femma) van 2003 tot 2007. Ze is een voorvechtster geweest van internationale samenwerking, mensenrechten, vrede en ontwapening.
Suzette Verhoeven a une influence considérable sur le mouvement des femmes en Flandre, et notamment comme présidente du KAV de 2003 à 2007.
Elle a été une pionnière et combattante pour la coopération internationale, les droits humains, la paix et le désarmement, et elle l’est encore aujourd’hui. Comme sénatrice pour le CD&V, elle a notamment œuvré pour le contrôle sur la mise en œuvre des recommandations de la Quatrième Conférence Mondiale des Femmes à Pékin (1995) et elle a mené la lutte contre les mariages de complaisance. Elle a fait appel au gouvernement belge pour améliorer la transparence des livraisons d’armes et pour mener le plaidoyer et défendre au sein de l’Union Européen et le Conseil de l’Europe l’adoption d’un code de conduite pour la vente des armes. Sur le plan de la coopération au développement, elle a été une des instigatrices de la création du Fonds de Survie belge.
Suzette a présidé la Commission Justice et Paix de l’échevinat d’Anvers. Elle y participait à des concertations et d’actions sur le thème de la paix, de la pauvreté, de l’asile et de la migration, ainsi que sur le dialogue international.
Cette femme de paix est décédée en été 2016.